HISTOIRE

La saison 2018-2019 marque un tournant pour le club de Volley du Cannet. « Nous ne changeons pas, nous évoluons »

Le Cannet Volley-Ball Féminin est aujourd’hui à un tournant de son Histoire…

Créé en 1994, le club cannetan, présidé entre 2009 et 2017 par Daniel Bussani, a gravi tous les échelons jusqu’à la victoire en Coupe de France en 2015. Avec la force de sa conviction, il a su, au fil des années, gérer ce club avec un œil de chef d’entreprise et, en la faisant voyager et échanger avec des clubs européens, lui ouvrir un maximum de portes. Depuis 10 ans les joueuses, associées à une équipe dirigeante compétente, représentent un collectif qui s’engage au plus haut-niveau. Mais aujourd’hui, pour franchir de nouvelles étapes, il fallait envisager de nouveaux moyens que le club n’avait pas. L’arrivée d’un investisseur amoureux de sport, et plus particulièrement de volley féminin, va apporter au Cannet Volley-Ball l’exigence de l’engagement et de la réussite. En effet, l’intérêt de Stav Jacobi, président du club de volley féminin le plus primé de Suisse, le Volero Zürich, également membre du conseil d’administration de la Fédération Internationale, est pour le Cannet Volley-Ball un atout formidable. Bien qu’ayant été finaliste de la Coupe d’Europe 2008, vainqueur de la Coupe de France en 2015, Vainqueur de la Supercoupe en 2015, et vice-champion de France en 2015 et 2017, le club cannetan était jusqu’à présent sous un statut associatif. Mais, au vu de son potentiel, il avait besoin de franchir un palier, de prendre un nouvel élan. L’équipe dirigeante en place s’est, depuis 10 ans, engagée à 100% uniquement pour l’amour du sport. Mais pour atteindre les échelons supérieurs le Cannet Volley-Ball avait besoin, dans tous ses secteurs (professionnels, juniors et formation), de voir arriver de nouvelles têtes et surtout un nouveau souffle financier pour l’ancrer plus encore dans la professionnalisation. Bien que parfaitement soutenu par la Ville, un club de cette catégorie se doit de renouveler ses moyens humains, logistiques et financiers. Une implication qui permet d’envisager restructuration et montée en puissance du club cannetan.

…2015 > Vainqueur 
de la Supercoupe
2015 > vice-champion 
de France
2017 > vice-champion 
de France !

L’accueil enthousiaste et bienveillant de la Ville

Premier soutien financier du Cannet Volley Ball depuis son instauration, la Ville se félicite de l’arrivée de Stav Jacobi : « Voir l’arrivée d’un investisseur passionné et connaisseur, est une véritable chance pour le volley cannetan. C’est une fierté qu’il se soit arrêté au Cannet. Son intérêt démontre le rayonnement des clubs du département hors de nos frontières. Stav Jacobi a émis le souhait de travailler dans la continuité en s’appuyant sur le passé du club. Ses valeurs sont les nôtres, il n’attend rien, juste le plaisir et l’amour du sport. Ce qui le motive n’est pas uniquement l’élitisme, mais l’engagement et le respect. Quoi qu’il en soit, Le Cannet lui souhaite la bienvenue et la ville fera tout pour le soutenir dans sa démarche de faire encore évoluer ce club jusqu’à ce qu’il atteigne les plus hauts sommets. »

“juste le plaisir
et l’amour du sport”

Juin 2018 : Le Volero Le Cannet est né !

Après de longues semaines d’attente le verdict est enfin tombé : Le Volero Le Cannet a reçu l’agrément de la CACCP pour jouer en Ligue AF la saison prochaine. Ce nouveau club, présidé par Jelena Lozancic, s’engagera ainsi dans les joutes domestiques dès le mois d’octobre, une fois les Championnats du Monde Féminins terminés. Il y croisera ses habituels adversaires (Cannes, Béziers, Mulhouse…), mais aussi de nouveaux venus comme l’IFVB Toulouse, Marcq en Baroeul, ainsi que le voisin mouginois qui évoluera dans l’élite du Volley-Ball féminin pour la 1re fois de son histoire. Un nouveau club donc, le Volero Le Cannet, un nouveau logo et un nouveau site… Une chose est sûre, l’esprit cannetan sera là et bien là !

2008 > finaliste 
de la Coupe d’Europe
2015 > vainqueur 
de la Coupe de France…

Stav Jacobi… l’homme de la situation !

Moscovite de naissance, Stav est Zurichois de cœur. Et c’est lors des matchs de son équipe, dont il est à la fois l’investisseur, le patron et le principal supporter, qu’il dévoile son tempérament passionné. Souriant, sympathique et surtout enthousiaste lorsqu’il est sur les gradins, Stav Jacobi marque sa présence. Il encourage, conseille, vocifère, félicite et applaudi avec la même ardeur. S’il ne saute pas sur le terrain, il n’hésite pas à mettre la main à la patte pour ranger les filets ou échanger des balles avec les joueuses de son équipe zurichoise. Il n’y a pas de doute, cet homme aime le volley : « J’ai le volley dans le sang, se plait-il à dire, c’est l’élixir de ma vie ». Après avoir remporté treize fois le championnat de Suisse et régulièrement joué la Ligue des Champions, le Volero Zürich était arrivé au plafond de ce que les limites du territoire lui permettaient. « Nous sommes donc, mon équipe et moi-même, partis à la recherche d’un autre club qui nous aiderait à passer le cap européen, voire international. Nous avons tenté plusieurs approches, mais jamais satisfaisantes. Le fonctionnement bien structuré du Cannet Volley-Ball et ses performances, déjà reconnues, nous ont séduits. » Il lui fallait effectivement rencontrer une équipe à la hauteur de ses ambitions. Il souhaitait donc s’associer à un club connu pour la régularité de ses performances en Championnat LAF et pour son travail de formation auprès des jeunes. C’est donc le Cannet Volley-Ball qui, après une période d’observation de trois ans, a retenu son attention.

2018 : Création d’une société

Outre un partenariat d’échange de joueurs, une stratégie et un apport de savoir-faire qui viennent s’ajouter à celui en place, le but de Stav Jacobi est de fidéliser les éléments de l’équipe. Pour ce faire, la venue d’un investisseur privé est primordiale. Le statut associatif n’étant plus adéquat, Stav Jacobi vient donc de constituer une société sur le modèle du Volero Zürich. S’il en sera le patron, légitime pour veiller à ses investissements, il ne souhaite pas avoir de rôle dans l’équipe « Je me fie aux professionnels du sport. J’ai bien assez à faire avec mes propres activités professionnelles ».